C’est reparti ! Ce mardi 28 juin 2005 fut le coup d’envoi de la tournée du nouvel album !
Replaçons le contexte de ce concert pour ceux qui n’auraient pas tout suivit... Dionysos a choisit de donner ce premier concert à l’Institut Français de Meknès au Maroc car c’est là-bas qu’il ont conçu plus de la moitié de l’album (c’est ce qui nous a poussé à partir). L’institut en profita pour faire une soirée de concert ce 28 juin dernier où ont put jouer Kaolin, Dionysos et Hoba Hoba Spirit (du rock marocain très populaire et très engagé). Beaucoup de pressions entouraient cette soirée pour plusieurs raisons :
C’est donc le 26 juin que Roduche, Rudysse, Lulu, Sylvain et moi-même Sauceur, avons pris l’avion de Paris direction Meknès. Sachez qu’on, enfin… qu’ils auraient pu partir sans moi car je n’ai obtenu mon passeport que le 24 juin au soir après la fermeture de la préfecture !
Après quelques heures d’avion et une bonne heure de voiture, nous arrivons à Meknès dans un hôtel (+ piscine) à deux minutes à pied de l’Institut, pratique… Je vous passe le compte-rendu de nos ballades dans la médina, notre couscous et notre tajine chez l’habitant (merci Nordinne !), le coup de soleil de Rudysse, les « petits taxis » à 1 euros super kitch, le henné sur Rudysse et Lulu, la gentillesse du peuple marocain et la beauté de leur pays, notre dépaysement, ..., ...
Ce n’est que le lundi matin où l’on va récupérer nos places (prix : 1euros !!) à l’institut avec l’espoir de pouvoir croiser le groupe, malheureusement les cinq Dionysos n’y était pas cette fois-là...
Toujours lundi mais dans l’après midi, Sylvain et Roduche partent dans un cybercafé histoire de vous dégoûter un peu (c’est pas sympa les gars !) et sur le retour ils entendent de la musique en passant devant l’Institut et aussitôt dit aussitôt fait ils viennent nous chercher en courant à l’hôtel pour faire de nouveau les groupies/fans de base devant le théâtre de l’institut ! Et comme toute bonne groupie (de base), on les dérange en pleine répétition du concert et Fred, le régisseur, nous dit gentiment de passer plus tard… snif, pour se consoler on pense à vous qui êtes en France devant un bon thé à la menthe...
Et c’est à ce moment là qu’on doit remercier Sylvain d’avoir oublier ces lunettes au salon de thé sans quoi nous n’aurions pas rencontré Rico qui ne nous aurait pas invité à un « filage » ... Mais qu’est ce que c’est ??! C’est une répétition intégrale du concert... Même si nous sommes solidaire avec vous, on a pas pu refuser et 30 minutes après on assistait en avant-première mondiale à un concert privé des Dionysos (on était 5 dans la salle et eux 6 sur scène...)
Voilà maintenant le plus intéressant, les sensations et émotions qu’on a tous pu ressentir... Ca commence très fort avec « Giant Jack » qui s’annonce excellente en live. Très vite nos jambes bouge et on a envie d’arracher les sièges (on était assis) pour bouger mais un pogo à 5 c’est moyen. Puis ils enchaînent vite, voire trop vite leur nouvelles chansons ce qui nous laisse à peine le temps de nous remettre de nos émotions. Au fur et à mesure des chansons calme, très rock, à tendance hip-hop et émouvantes, la pression et les frissons de retrouver Dionysos en live augmentent et j’en arrive personnellement à avoir des frissons dans le cerveau quasiment en continu.
Même si elle était atténuée par le fait que nous étions assis, cette sensation qu’on avait perdue depuis un an fait le plus grand bien… Quel plaisir de retrouver Mathias et son Ukulélé, de voir Guillaume avec sa contrebasse et sa nouvelle basse, d’entendre non seulement Rico siffler mais aussi tous les autres ! Et puis l’apparition de nouveaux instruments comme une scie musicale, un washboard, une guitare que Mike prend pour un synthé, le violoncelle de Babet qu’elle prend pour une guitare, un deuxième Mélodica, et plein de petit son sortis de nul part...
Nous nous sommes aperçu très vite que leur style avait encore évolué depuis Western sous la neige, c’est différent et très réussi. Leur musique est encore plus hétéroclite et les paroles de Mathias sont peut-être un peu plus sombre mais toujours aussi « magique », belle et émouvante avec comme thèmes principaux les géants, l’amour, le deuil de sa mère (l’écriture des textes date de celle de son roman…). Une chanson est par contre une réelle nouveauté dans les thèmes abordés par Mathias : « Bloody Betty Boop » parle des pères et Fils Bush, de Ben Laden, de Saddam Hussein, de leur mort mêlé à une histoire de bretzel... Sur les 15 chansons du concert nous n’avons eu droit qu’à 3 anciennes chansons « Dead chips party » (version hip-hop), « Thank You Satan », et un medley de « Song for jedi + Coccinelle 2 » dans une version qui se rapproche de ce qu’il avait joué aux victoires de la musique 2004.
Le concert (privé !) se termine et nous les applaudissons à 5 comme en donnant tous ce qu’on a. Enfin, nous ne sommes plus vraiment 5 car entre temps sont arrivés deux caméramans venu faire des images pour le DVD bonus de l’album et le groupe Hoba Hoba Spirit.
Nos esprits se refroidissent car faire plus de 2000km pour écouter Dionysos pour son premier concert et les voir en exclu en « concert privé » la veille faisait déjà trop pour nous ! ... Mais ce n’est pas finit ! Moins d’une heure après nous avons eu le privilège d’écouter en avant première les 16 chansons de l’album !!!!! Aaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!! On était... comment on dit déjà ? Ah oui c’est ça, on était sur le cul ! En plus de tous ce qu’on avait pu entendre en live, nous avons eu droit à un instrumental, le fameux duo avec les Kills, une chanson avec les voix de John Parrish, ... !!!!! A la fin de l’écoute du cd, on remercie Mathias pour tout ça mais comble du comble du comble (…) c’est lui et eux tous qui nous remercie de les avoir suivit et de les soutenir !
Et pour clore cette soirée, ils nous invitent à manger avec eux dans leur hôtel où l’on retrouve tout le staff du groupe, Hoba Hoba Spirit et Kaolin.
Vers deux heures du matin, on rentre à notre hôtel trois étoiles tout pourrit à comparer de leur palace gigantesque… Et à l’hôtel, on fait le point de notre journée autour d’une bouteille de Get27 !
Le lendemain Matin, on est déjà tous en train de rêver à ce qui va nous attendre le soir… Vers 18heures on se dirige vers l’Institut, et plus précisément vers son bar on croise au fur et à mesure chacun des trois groupes qui nous saluent...
L’heure est grave : Il faut aller se placer dans la salle. On apprendra plus tard que le concert est complet avec plus de 700 billets vendus ! Les concerts commencent avec Kaolin qui nous propose un rock efficace qui fait bouger tout le public marocain ! Nous avons le droit à la chanson c’est la vie commencé en solo puis après la chute du chanteur sur un des retours Mathias vient le seconder pour terminer la chanson...
Puis vient le moment qui nous as fait prendre l’avion : le véritable premier concert de Dionysos ! Et là c’est l’explosion ! Dès les premières notes de Giant Jack on se met à bouger, on se surprends même à fredonner les paroles !! Les émotions sont les mêmes que la veille mais en plus franche et brutal. Et pour les petites anecdotes, Sylvain s’est payé le premier (et le deuxième) slam de la nouvelle tournée et Rudysse s’est elle aussi tapé un slam sur le sol Marocain ! Pendant près d’une heure et demie ils se font et nous plaisir en jouant quasiment tous l’album. Le public Marocain est lui aussi conquit même si il ne manque pas une occasion de crier le nom de Hoba Hoba Spirit qu’il attendent fermement. Mathias n’a pas perdu l’habitude de faire son guignol en montant sur les enceintes, en faisant des cabrioles et en slammant sur la dernière chanson... Le public les acclame et les Dionysos nous disent au revoir avant de sortir de scène.
La tête pleine de souvenir, on assiste au début du dernier concert mais ne comprenant pas l’arabe, nous ne pouvons pas entrer dans le concert comme dans celui de Dionysos. On finit par boire un coup à l’extérieur de la salle, nous faisons la connaissance d’autres personnes de France venu pour eux, d’un Français devenu marocain pour son travail (salut à toi Mathieu !). Une fois la soirée terminée, une autre commence, c’est l’after... Barbecue, salade et vin à volonté, rencontre avec les groupes seront nos derniers souvenirs de notre séjour...
Le lendemain nous reprenons l’avion et on croise de nouveau les deux caméramans et l’un deux nous avoue qu’il aimerait bien faire une petite interview de « fans », Rudysse et moi nous nous dévouons pour cela juste avant de prendre l’avion...
Pour le mot de la fin je dois dire que Dionysos en live c’est toujours aussi bon, et je vous conseille à tous de vous jeter sur les places de concerts avant que ce soit complet!
un compte-rendu de mon cru!
mise à jour : un extrait du concert est disponible ici : Dionysos - Song for Jedi - Maroc, Meknès 28/06/2007 !!