La Nuit
Me viennent des
Idées
Comme des bulles
Cueillies au tranchant d'une scie
C'est le diable qui remue
Et qui vaporise
Ses pensées
Je vois
Une maison
Connue
Un jardin,
Une mare grouillants de fantômes
La fanfare des souvenirs
Hurle, avale,soupire
Ces pensées
C'est l'heure où les cierges
Se consument à l'infini
Dans ma chambre tiède,
Filtre une odeur de ténèbres
Deux anges
Enfantés par
Mes Songes
Au matin
Retournent dans ma cervelle
Qui, le jour, oubliera
La douce magie
Jusqu'au soir.
C'est l'heure où les cierges
Se consument à l' infini
Dans ma chambre tiède,
Filtre une odeur de ténèbres
C'est l'heure dite
Où les démons
De mon enfance
Heurtent ma raison
Dans chaque atome
Dans chaque souffle
Une fois pour toute
Y mettre fin.