Après avoir enregistré leur Haïku dans des conditions millimétrées et chronométrées, Dionysos a choisi Steve Albini (Pixies, Nirvana, PJ Harvey) pour enregistrer en quinze jours (mix compris!) leur quatrième album dans des conditions plus naturelles, plus live.
On retrouve sur ce Western sous la neige tout ce qui fait le charme de Dionysos. Tout d'abord les textes de Mathias avec des histoires absurdes de coeur (I Love You, Song for Jedi), des contes innocents sur la mort (Déguisé en pas moi, Coffin Song, Rodéo) ou bien encore des aventures dignes de "courts-métrages frapa-dingues" (Coiffeur d'oiseaux, Anorak, Mc Enroe's Poetry). Mathias continue aussi à se livrer à nous dans cet album avec une teinte autobiographique dans quasiment chacun des textes (Tokyo Montana, Don Diego 2000, ...) dont certains complètent des nouvelles de son premier reccueil 38 mini-westerns (avec des fantômes).
Cet album est aussi celui de la maturité pour Dionysos. Conditions live oblige, Dionysos a utilisé moins de sons et autres beats électroniques que sur Haïku (à part pour Tokyo Montana) pour obtenir une énergie rock plus sincère avec des arrangements grinçants et acidulés. Dionysos nous offre avec son Western sous la neige une musique presque punk, carrément folk ou encore stylée "western". Mais ce n'est pas tout, le groupe explore de nouveaux horizons en s'essayant entre autres à la contrebasse, au scratch, sifflets et castagnettes. Il faut aussi applaudir les progrès au chants fait aussi bien par Mathias que Babet par rapport au précédent album!
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